Le mythe de Faust revisité en roman graphique, avec le Jeune David Smith qui passe un marché un jour de détresse pour réussir dans son art qu’est la sculpture, est une belle aventure artistique sur près de 500 pages !
J’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman graphique de la catégorie, « pavé qui se lit tout seul ». Les tonalités gris bleutés, sans autre variation de couleur, donnent à l’ensemble une impression nuageuse et ouatée, comme si l’on se trouvait à l’aube d’une nouvelle journée, ici, à l’aube d’une nouvelle vie.
Mais est-ce que le soleil se lève vraiment et s’agit-il vraiment d’une nouvelle vie ?
J’ai également beaucoup aimé la question sous-jacente lié à l’implication d’un artiste pour son art, ce qu’il est prêt à faire pour réussir, pour se réaliser, et ce qu’il est prêt à sacrifier pour atteindre son but.
Bien sûr, ce roman ne se limite pas à cette question, Scott McCloud construit son scénario sur la base du mythe de Faust, en incluant une histoire d’amour, mais également une histoire d’amitié, avec ses failles, ses trahisons et ses joies aussi. Tous les éléments qui vont la saveur et la valeur de la vie sont donc présents (à l’exception notable quand même de la relation familiale), et l’on ne peut s’empêcher de se poser la question.
Cela en valait-il la peine ?
A découvrir sans hésiter.
La présentation des éditions Rue de Sèvres :
(ou lien direct site Rue de Sèvres)
Un roman graphique exceptionnel ! La destinée hors du commun d’un jeune artiste new-yorkais, la grande aventure de la création et les interrogations qu’elle suscite.
David Smith consacre sa vie à l’art – jusqu’à l’extrême. Grâce à un pacte avec le diable, le jeune artiste voit son rêve d’enfance réalisé : pouvoir sculpter tout ce qu’il souhaite, à mains nues. Mais ce pouvoir hors norme ne vient pas sans prix… il ne lui reste que 200 jours à vivre, pendant lesquels décider quoi créer d’inoubliable est loin d’être simple. D’autant que rencontrer l’amour de sa vie le 11e jour ne vient rien faciliter !
Scott McCloud
Le sculpteur
Traduit par Fanny Soubiran
Rue de Sèvres, Mars 2015, 496 pages
Je suis ravie car sans t’avoir lue mon copain l’a acheté à son père pour sa fête 🙂
Je l’ai commencé chez lui du coup après le repas et ça avait l’air top
Je te recommande d’y retourner, histoire de le terminer 🙂
je le feuilletterai à l’occasion en librairie, et pourquoi pas!
C’est un très gros roman graphique, il faut un peu de temps quand même pour entrer dedans.
Très curieuse de découvrir ce gros roman graphique ! Mais j’en entends tellement de bien que j’ai peur d’être déçue…
C’est un peu la crainte en effet … je l’ai beaucoup aimé, mais c’est vrai aussi que ce n’est pas un coup de coeur.
Le rendu est nul sur liseuse. Il faut au minimum une tablette, un écran d’ordi, mais les éditeurs bloquent là-dessus.
Oui, oui, Béa, dès qu’on se croise, je te prête le livre 😉
Cette BD dont j’ai lu du bien chez Mo’ me tente.
Elle va croiser ton chemin, c’est certain.
Toujours pas lu, mais c’est prévu car j’en lis grand bien partout partout ! Tous ces éloges me rendent très curieuse !
Attention, le risque, c’est la déception …. j’espère que ce ne sera pas le cas !
Je le lirai quand il arrivera à la bibliothèque. Mc Cloud est un très grand monsieur de la BD actuelle.
Bon, il va arriver vite, tu n’auras pas longtemps à attendre 😉 J’avoue qu’à part ce titre, je ne connais pas ces autres BD.
Un très beau thème qui me donne envie de découvrir le roman..
Oui, le thème est vraiment accrocheur, et je n’ai pas d’autres livres en tête d’ailleurs avec un tel sujet.
J’ai téléchargé cette bd sur ma liseuse… Erreur, ce ne rend pas du tout en numérique. Dommage j’aurais aimé la lire. Ça m’avait fait envie après un feuilletage en librairie. Et encore plus avec ton billet 🙂
Tiens, je n’ai jamais lu une BD sur liseuse (exceptionnellement un livre d’ailleurs …), et j’imagine mal le rendu image et coloris sur écran. Béa, je te la prête si tu veux.
c’est vrai? Tu veux bien? MERCI MERCI !!!! :))))
Je réponds tard, désolée, mais oui, je veux bien ! 🙂