Les gardiens du Louvre ne décevra pas les adeptes : c’est du pur Taniguchi, pas de grande surprise donc, mais le plaisir habituel de son univers onirique, avec en prime, de l’art, de la peinture, de la sculpture … bref, on se laisse agréablement porter.
On retrouve Paris, tel qu’on le connait, très ressemblant ; cela sonne un peu étrange d’ailleurs de retrouver la plume de Taniguchi, qui ne dessine pas ici des cerisiers du Japon, mais le jardin des Tuileries, la Tour Eiffel, le Louvre bien sûr.
La magie opère à merveille. Dans un voyage dans le temps, on va rencontrer Victoire de Samothrace, Corot, Van Gogh notamment, mais apprendre aussi comment les oeuvres du Louvre ont été sauvées in extremis avant l’arrivée d’Hitler à Paris, et comment l’amour triomphe de tout. Oui, c’est une bande dessinée grand public.
Ce n’est pas une nouvelle, Taniguchi sait très bien dessiner ; les représentations artistiques sont magnifiques et on a l’impression d’être au Louvre, sans la foule, en catimini, et le grand format se prêtre très bien à de si belles représentations.
Et puis, c’est quand même toujours utile, le petit rappel biographie à la fin des artistes français et japonais que l’on a croisés au fil de notre voyage artistique.
Pour les retardataires, c’est un cadeau parfait et facile pour Noël !
Présentation par les éditions Futuropolis (ou lien direct site) :
Au terme d’un voyage collectif en Europe, un dessinateur japonais fait étape en solitaire à Paris, dans l’idée de visiter les musées de la capitale. Mais, cloué au lit de sa chambre d’hôtel par une fièvre insidieuse, il se trouve confronté avant tout à une forme de solitude absolue, celle des souffrants en terre étrangère, privés de tout recours immédiat au coeur de l’inconnu. Alors que le mal lui laisse quelque répit, il met son projet à exécution, et se perd dans les allées bondées du Louvre. Très vite, il va découvrir bien des facettes insoupçonnées de ce musée-monde, à la rencontre d’oeuvres et d’artistes de diverses époques, au cours d’un périple oscillant entre rêve et réalité, qui le mènera pour finir à la croisée des chemins entre tragédie collective et histoire personnelle.
Avec cet album en forme de voyage intérieur, Jirô Taniguchi nous invite à une traversée temporelle et artistique à la découverte d’un esprit des lieux, sous la houlette de quelques figures tutélaires, familières ou méconnues… Car le Louvre a ses gardiens.
Jirô TANIGUCHI
Les gardiens du Louvre
Traduit du Japonais par Ilan Nguyên
Novembre 2014, Futuropolis, 136 pages
Pas sû d’accrocher. J’aime bien Taniguchi mais là, je ne suis pas certain de le suivre dans sa déambulation.
Ce n’est pas son plus original, mais cela reste plaisant.
Un Taniguchi que je ne connais pas!!!
Keisha, tu es toute excusée, il vient de sortir
Il me tentait bien , j’aime la poésie de cet auteur, sa douce nonchalance
Tu vas être agréable servie alors, c’est exactement ça