Le titre « La ligne des glaces » laissait présager un livre du grand froid, un peu mystérieux, se passant dans un pays de la Baltique (dont on ne connait pas le nom), et dans un monde un peu kafkaïen dans lequel Samuel, un jeune diplomate doit réaliser une mission un peu étrange : délimiter une frontière maritime.
De l’étrange du grand Nord.
Au début, c’est bien l’histoire de ce livre, qui se lit très bien, qui est intrigant ; on se promène dans ce monde imaginaire et l’on s’y sent bien.
On est parfois un peu perdu, mais on se laisse porter par les descriptions et le dépaysement.
Mais au bout d’un moment, la perte de repères devient un peu gênante et la lecture plus laborieuse, sans être pénible, mais moins fluide.
En fait, c’est surtout à partir de la 2e partie du roman (il y en a 3) : à partir de ce moment, Emmanuel Ruben m’a perdue. Je lisais ce livre, mais à la fin de chaque paragraphe, je ne me souvenais plus vraiment de ce que j’avais lu, ni de l’intérêt réel de cette lecture.
Je continuais à tourner les pages, mais cela devenait de moins en moins facile. Le style devenait plus lourd, et les liens narratifs beaucoup moins clairs, ou alors, c’est moi qui ne les ai plus vraiment compris.
Bref, il faudrait lire la première partie, et s’en contenter.
Prix Goncourt 2014 : 2e sélection
Présentation par Rivages de La ligne des glaces (ou lien direct site) :
Un jeune diplomate en herbe est envoyé dans un mystérieux pays de la Baltique orientale, en vue de proposer une délimitation de ses frontières maritimes. Mission impossible dont il se désintéresse peu à peu, gagné par une mélancolie que ne fait qu’aviver l’hiver… Une exploration, aussi audacieuse que singulière, des confins du grand Nord. (4e de couverture plus longue)
Les premières lignes de La lignes des glaces
Embarqué ce matin dans le port de N. à bord du S/S Nordost à destination de V. Vers huit heures, le paquebot qui vient de se faufiler entre les dernières îles de l’archipel intérieur aborde le large, le brouillard se dissipe, les passagers affluent sur le pont (…)
Emmanuel RUBEN
La ligne des glaces
Rivages, Avril 2014, 318 pages
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Voilà qui ne donne pas envie ! Moi qui pourtant aiment ces régions du monde je vais faire l’impasse sur celui-ci.
Oui, je n’insiste pas pour te convaincre … 😉
Je passe (en plus j’ai envie de soleil !)
Je comprends, moi aussi ! 🙂
Il est depuis des lustres à ma médiathèque (personne ne l emprunte, d ailleurs…!) mais je pressentais ce que tu as écrit, il ne me faisait pas envie…
D’habitude, j’aime beaucoup les histoires dans le grand froid, mais là …. tu as bien fait d’écouter ton intuition 😉