Froid comme la mort met en scène le vice-préfet Rocco Schiavone, dont les lecteurs français ont déjà pu faire connaissance dans le premier volet de ses aventures (traduites en français), Piste noire.
Il n’est pas rare qu’après la lecture d’un livre, et en particulier d’un polar, il ne reste dans l’esprit que les grandes lignes de l’enquête et l’impression générale ressentie lors de la lecture.
Eh bien, c’est le cas de « Froid comme la mort ». Après quelques semaines, cette histoire s’est estompée dans un flou assez nuageux. Il en reste le souvenir du meurtre d’une femme, l’impression d’un policier qui se lit facilement, sans originalité particulière, ni dans la narration, ni dans l’enquête, écrit dans un style qui convient parfaitement aux lectures d’été.
Le vice-préfet Schiavone n’est pas désagréable, c’est le genre un peu tombeur, à l’humour assez spécial, mais il n’est pas non plus très attachant. On partage des traces d’une ambiance à l’italienne, qui est cependant assez peu développée, les dialogues prenant la majorité de la place, un peu trop de place d’ailleurs, pour ceux qui apprécient malgré tout quelques descriptions ou réflexions psychologiques, même dans un policier.
Bref, pour les « amoureux du commissaire Montalbano » nous dit la 4e de couverture. Peut-être …
Pour le résumé, je vous renvoie, une fois n’est pas coutume, uniquement à la présentation de l’éditeur.
Les premières lignes :
C’était le mois de mars, où les journées offrent des instants de soleil et la promesse du printemps à venir. Des rayons encore tièdes, souvent fugaces, qui colorent le monde et ouvrent à l’espoir.
La présentation des éditions Denoel :
Rocco Schiavone a une nouvelle affaire sur les bras, et il est bien décidé à la régler presto.
Ester Baudo est retrouvée morte dans son salon, pendue. Le reste de l’appartement a été saccagé, et ce qui semble à première vue être un suicide se révèle vite un meurtre. On fait appel à Rocco Schiavone, ce drôle d’inspecteur, amateur de joints matinaux et de jolies femmes. Dans la petite ville grise et froide d’Aoste, il croise et interroge les proches de la victime. Il y a Patrizio le mari, Irina, la femme de ménage biélorusse à l’origine de la découverte du cadavre, ou encore celle qui semble avoir été la seule amie de la défunte, Adalgisa. Si la vie de la victime se dessine peu à peu, le mystère reste entier. Qui pouvait bien en vouloir à la calme et tranquille Ester Baudo?
Cette deuxième enquête de Rocco Schiavone, vice-préfet râleur, macho et doté d’un humour cinglant, ravira les amoureux du commissaire Montalbano, de l’Italie et des polars à l’humour grinçant.
Antonio MANZINI
Froid comme la mort
Traduit de l’italien par Anaïs Bouteille-Bokobza
Denoel Sueurs froides, mars 2016, 256 pages.
VO : 2013, La Costola di Adamo
Oh mince ! J’ai bien aimé, moi ! Et j’ai hâte de retrouver ce vice-prefet au grand coeur !!!
Ca y est Martine, j’ai récupéré ton commentaire ! Bon, je te laisse le retrouver pour son enquête n°3, sans moi alors 😉
Et je ne vais pas me gêner, crois-moi!!! J’ai acheté deux livres (sa dernière enquête et une nouvelle) vendredi dernier à La Tour de Babel, librairie italienne 10 rue du Roi de Sicile! 🙂 Bonne journée à toi, Laure! Et au plaisir de te revoir!
Déjà que je ne suis pas polar, ce n’est pas toi qui va me convaincre de découvrir celui-là.
D’autant plus que tu as Confiteor sous la main, pas d’hésitation à avoir !