On retrouve dans ce deuxième polar de Malcolm Mackay, Calum MacLean, notre tueur à gages solitaire de Glasgow, que l’on avait découvert dans Il faut tuer Lewis Winter. Une nouvelle fois, il ne déçoit pas.
En convalescence à la suite de son dernier travail, Jamieson décide de faire exécuter son nouveau contrat par l’ancien, Frank, son meilleur tueur. Mais tout ne se passe pas comme prévu ; Calum Mackay est appelé à la rescousse.
On retrouve le milieu de la pègre, l’ambiance mafieuse des discussions entre Jamieson (le boss) et les membres de son équipe, toutes en tension et sous-entendus, pour faire passer des messages sans les dire, qui mettent tout de suite dans une ambiance noire et risquée.
On retrouve Calum bien sûr, toujours aussi méticuleux et silencieux, sauf que maintenant, une jeune fille curieuse dort de plus en plus souvent chez lui, et entend peut-être rester, ce qui ne lui facilite pas les choses.
Et on retrouve cette merveille ambiance, ce souci du détail dans la description d’un contrat à exécuter, de la gestion du temps où la seconde de trop peut valoir la mort, où l’inattention peut tout faire rater, où la tension doit être inexistante et invisible, mais qu’en tant que lecteur, on ressent à chaque page.
Les phrases courtes, calibrées comme les balles qui doivent tuer, directes, justes et terriblement percutantes, permettent au lecteur de plonger en quelques phrases dans cette ambiance mafieuse et dangereuse, l’oreille aux aguets et le regard affuté.
C’est donc avec un plaisir renouvelé que l’on poursuit, avec Comment tirer sa révérence, l’histoire de Calum, commencée avec Il faut tuer Lewis Winter.
Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe un troisième opus : Ne reste que la violence. A bientôt pour ce nouvel épisode !
Les premières lignes de Comment tirer sa révérence :
Attention aux marches. Tu parles d’un retour en fanfare si tu te cassais la figure le jour de la reprise. Ce n’est pas la première fois qu’il revient au club depuis qu’il s’est fait remplacer la hanche.
Présentation des éditions Liana Levi (ou lien direct site ) :
Le vieux Frank, la crème des tueurs à gages, quarante ans de métier, reprend du service après trois mois d’absence. Jamieson, son patron, lui a payé une nouvelle hanche pour qu’il revienne sur scène. La mission qu’il lui confie est des plus simples : éliminer Scott, un petit dealer ambitieux. Jamieson n’aime pas que l’on marche sur ses plates-bandes et entend bien le montrer. Hélas, Frank MacLeod oublie les précautions les plus élémentaires et se fait piéger comme un débutant. Qui peut le tirer de ce mauvais pas ? Calum MacLean, bien sûr. Calum dont le dernier contrat a été de tuer Lewis Winter. L’heure de la retraite a sonné pour Frank. Mais dans ce milieu redoutable, comment tirer sa révérence ?
Malcolm MACKAY
Comment tirer sa révérence ?
Traduit de l’anglais (Ecosse) par Fanchita Gonzales Batlle
Octobre 2013, Liana Levi, 286 pages
Octobre 2014, Livre de Poche, 336 pages
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(Dernière mise à jour : 29/12/2014)
Je me suis procuré le premier tome suite à cette chronique … Ce sera une bonne lecture de vacances.
Merci Laure !
Richard, j’espère qu’on va partager ce superbe plaisir de suivre Calum !
Je n’avais pas été emballée par le premier qui était dans ma pré-sélection Elle (mais bon, les polars et moi…). Je passe donc.
Oui, ce n’est pas la peine d’insister, mais il me semble que tu vas lire l’effet papillon bientôt … 😉
J’avais beaucoup aimé le premier, j’espère trouver celui-ci aussi aisément !
Je l’ai même préféré au premier ; il m’a vraiment étonnée !
Hola, un deuxième opus aussi réussi, alors!
Oui, c’est surprenant, vivement que je lise le dernier.
ta vitesse de lecture , et , partant, de billets, m’épate !
jolie fin d’année, Laure 😉
Merci Mior, cette fin d’année s’annonce très chouette ! J’espère qu’elle le sera également pour toi 😉